J’ai longtemps vu la blessure comme un coup dur.

Une régression ou retour en arrière voir même un arrêt net de l’entrainement en cas de gros pépin.
Mais grâce à l’aide d’un coach sportif de choc (Kadour Ziani) j’ai changé ma manière de voir les blessures.

Déjà cela permet d’apprendre une zone de son corps en profondeur. Car comme pour n’importe quel domaine, c’est en échouant, en cassant, que l’on apprend. Surtout quand on prend le temps de réparer ensuite. Même si on ne peut réparer qu’à 80%, on va renforcer les zones annexes. Et si on répare a 100%, la zone blessée en sortira encore plus forte. On aura réparé à 120% voir encore plus !

On sortira de cette expérience avec une connaissance accrue de comment fonctionne cette zone et on pourra appliquer certaines découvertes à d’autres endroits. Pour prévenir des blessures ou pousser plus loin ses entrainements futurs.

Aussi, cela permet de changer sa routine d’entrainement et d’enfin prendre du temps pour bosser autre chose. Comme la souplesse par exemple, qui permet de moins se blesser et souvent d’améliorer ses performances. On peut aussi en profiter pour renforcer des zones du corps encore fonctionelles, et sortir plus fort au global qu’avant sa blessure. On peut par exemple toujours faire plus d’abdos, de gainage si on se blesse à la jambe. Prendre le temps de travailler le haut du corps en soignant le bas.. ou inversement.

Cela donne du temps aussi pour revoir sa stratégie d’entrainement, apprendre à écouter son corps, se reposer afin de mieux recommencer. Si on s’est blessé, hors accident bête ou gros tâcle d’un adversaire, c’est qu’on a raté quelque chose. On a fait un faux mouvement, une mauvaise reception, on a poussé trop fort ou juste une petite faute d’attention. Ce temps de reconstruction va permettre de faire le point pour s’améliorer et se renforcer.

Niveau mental et détermination, une fois revenu d’une grosse blessure, on gagne énormément en motivation. Plus rien ne peut nous arréter. Surtout pas la pluie, la neige ou autre facteurs extérieurs qui paraissent tout de suite mineurs par rapport à ce qu’on vient de traverser.

En bref, c’est toujours chiant de se blesser, mais il faut voir cela comme une opportunité !